dimanche 22 février 2015

Prix des lecteurs du Livre de Poche, la sélection de Mars-15


C'est avec plaisir que je vous dévoile la sélection du mois de Mars du Prix des lecteurs 2015 catégorie "Littérature".
    1.  "Bérénice 34 - 44" d'Isabelle STIBBE (prix Simone Veil 2013 ; prix des grandes écoles 2013 ; prix de l'école normale supérieure de Cachan 2014),
    2.  "Une vie entre deux océans" de M.L. Stedman,
    3.  "Sombre dimanche" d'Alice Zeniter (prix livre Inter, prix des lecteurs de l'Express, prix Closerie des Lilas).



    Au vu du palmarès affiché et puisque nous devons nécessairement faire un choix parmi ces propositions, j'ai le sentiment que la tâche s'annonce rude.
    Mais de beaux moments de lecture m'attendent...




    Mon avis sur "On ne voyait que le bonheur" de (et sur) Grégoire Delacourt

    Grégoire Delacourt, pour ceux qui l'ignoreraient encore, est l'auteur de "La liste de mes envies".
    Si vous ne l'avez pas lu, je ne peux que vous le conseiller tant Grégoire Delacourt écrit bien. Son style est simple, efficace, un brin poétique. Pas besoin de longues phrases. Il est de ces auteurs qui ont le talent de vous planter un décor, de transmettre une émotion forte avec juste quelques mots bien choisis, bien pesés, bien enchaînés. Jamais un de trop. Un vrai talent (que j'admire sincèrement !).
     

    Quand j'aime un auteur, un style, je m'emploie à lire ses autres romans. Je tente de percer son secret d'écriture, mais surtout parce qu'il me plaît de suivre son évolution.

    "La première chose que l'on regarde" a été publié l'année qui a suivie son immense succès. Passé la référence à Scarlett Johansson (actrice et chanteuse américaine dont il s'est inspiré pour son personnage féminin et rappelez-vous, qui lui valut un procès !), ce roman était touchant néanmoins, je n'avais pas ressenti le même plaisir. Peut-être était-il venu trop vite après "La liste de mes envies" dont j'étais encore imprégnée.

    Le temps est passé. Fidèle à ma philosophie, j'ai lu son dernier roman "On ne voyait que le bonheur".  


    Que dire ?

    Antoine, agent d'assurance, embauché pour être un salaud. Il est payé pour payer le moins possible.

    C'est ainsi que tout commence :  
    "Une vie, et j'étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros.
    Une vie ; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas ; les mots nouveaux, la chute de vélo, l'appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les mensonges déjà, les regards en coin, les rires, les émerveillements, le corps dégingandé qui pousse de travers, les oreilles trop grandes, la mue, les érections, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu'on fait, l'envie de changer le monde, de tuer les cons, tous les cons, les chagrins d'amour, l'amour, l'envie de mourir, le bac, la fac, Radiguet, les Stones, le rock, la curiosité, le premier boulot la première paye, le bringue pour êter ça, les fiançailles, les épousailles, la première tromperie, l'amour à nouveau, le besoin d'amour, la douceur qu'on suscite, les souvenirs déjà, le temps qui file plus vite soudain, la tâche sur le poumon droit, les caresses nouvelles, la peau, le grain de peau, le grain de beauté suspect, les tremblements, la chaleur qu'on cherche, les projets pour après, quand ils seront grands, quand on sera à nouveau deux, les voyages, des retrouvailles, un sexe bien dur, de la pierre ; une vie.

    Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser.
    Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant.
    Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies.
    Combien valurent les nôtres ?"


    Antoine nous emporte dans le tourbillon de sa vie qu'il évalue...

    Ses parents, une sœur qui s'éteint, sa mère qui s'enfuit, un père impuissant,  l'amour qu'il rencontre, sa
    femme, ses enfants, les tromperies, l'amour qui s'en va, qui reviendra plus tard, la tristesse, la peine, le manque, la lâcheté, la culpabilité, les remises en cause, les questions, les réponses, celles qu'il n'aura jamais et le pardon enfin. En deux mots : La Vie.

    Comme à son habitude, Grégoire Delacourt manie les mots et les émotions avec talent.
    Beaucoup de nostalgie, de poésie, d'introspection, d'amour, d'humour, le soleil du Mexique et enfin "On ne voyait que le bonheur".

    Ce livre se lit plus qu'il ne se décrit. Alors, lisez-le !

    Je finirai cette chronique comme Grégoire Delacourt commence son livre : "Ne me secouez pas, je suis plein de larmes" Henri Calet, Peau d'ours.

    Bonne lecture !
     


    dimanche 15 février 2015

    Mon jugement (rien qu'à moi) sur la sélection du mois de Février-15 du Prix des Lecteurs

    Puisque le Livre de Poche demande aux jurés de rendre leur verdict sur la sélection du mois, une fois n'est pas coutume, j'ai, en ma qualité de juriste, rédigé mon propre jugement.

    J'espère juste ne pas vous perdre Chers Lecteurs...
    Bienvenue dans mon quotidien professionnel...


    Jugement rendu par Fabienne Defosse - Verrier, le 15 Février 15


    Étant rappelé que dans le cadre du Prix des lecteurs -catégorie Littérature-, le « Livre du poche » a sélectionné pour le mois de Février 2015, les 3 œuvres suivantes :
    -    Le Pensionnat des jeunes filles sages, d’Anton Disclafani
    -    Esprit d'hiver, de Laura Kasischke
    -    Le quatrième mur, de Sorj Chalandon, 


    Que chaque membre du jury s’est engagé d’une part, à lire chacune de ces œuvres et d’autre part, à exprimer et motiver son choix,
    Qu’à l’issue de la période de vote, l’œuvre qui aura remporté le plus de voix sera sélectionnée pour concourir au Prix des Lecteurs 2015,

    Attendu qu’en l’espèce, la lecture du «pensionnat des jeunes filles sages» a été rendue très laborieuse pour la jurée, 

     
    Attendu que l’auteure  d’«Esprit d’hiver» a privilégié aux personnages et à l’intrigue, l’atmosphère de son roman rendant ainsi sa lecture particulièrement oppressante et asphyxiante,
    Attendu que la jurée n’a pas basculé comme elle était en droit de s’y attendre, que de surcroît, «Esprit d’hiver» a déjà été primé (Grand prix des lectrices de Elle),

     
    Attendu que «Le quatrième mur» est merveilleusement bien écrit, qu’il est une ode à la Paix et à la Fraternité et qu’en ces temps troubles, il fait tout particulièrement écho,
    Attendu que «Le quatrième mur» empreint d'humanisme est le seul livre à avoir répondu aux attentes de la jurée, qu’il lui a procuré un réel plaisir toute sa lecture durant,
    Nonobstant le fait que ce livre ait déjà reçu le Prix Goncourt des lycéens 2013, il apparaitrait injuste à la jurée de l’écarter pour ce seul motif.


    Dès lors, la jurée accorde sa voix au livre de Sorj Chalandon « Le quatrième mur ».

    Mon avis sur "Le quatrième mur" de Sorj Chalandon

    Paris 1974, imaginez-vous battre le pavé parisien, aux cris de "Palestine vaincra", un homme à proximité au souffle court répond "Palestine vivra".

    Alors, vaincre ou vivre ?
     
    L'idée de Sam était belle et folle : monter l'Antigone de Jean Anouilh à Beyrouth.
    Voler deux heures à la guerre, en prélevant dans chaque camp un fils ou une fille pour en faire des acteurs. Puis rassembler ces ennemis sur une scène de fortune, entre cour détruite et jardin saccagé.
     
    Samuel était grec. Juif, aussi. Le frère de Georges en quelque sorte. Un jour, il lui a demandé de participer à cette trêve poétique.
    Il lui a fait promettre. Il lui ai dit oui. Georges délaissera les siens pour honorer son engagement. Il ira à Beyrouth le 10 février 1982 afin de convaincre des acteurs de toute nationalités, religions,  de tous bords de jouer cette pièce : elle serait un répit dans la guerre, et chacun, le temps d'une représentation, devrait oublier son camp.

    Pari impossible ou espoir fou ?
     
    Profondément humaniste, magnifique et désespéré ,"Le Quatrième Mur" est le récit d'une utopie et une ode à la fraternité. Pour autant, l'auteur ne nous épargne pas la réalité de la guerre, les traumatismes des bombardements, les corps et les âmes déchiquetés. Il dégaine les mots comme d'autres les balles et leur puissance nous fait vaciller.

    On ne sort pas indemne de la lecture de ce livre.
     
    A lire, relire et à faire lire...

    Bonne lecture & bonne chance au Quatrième mur que je sélectionne sans hésitation pour concourir au Prix des Lecteurs !


    vendredi 13 février 2015

    Mon avis sur "Les gens heureux lisent et boivent du café" d'Agnès Martin-Lugand

    Noël dernier, sur les conseils d'une amie, je découvrais, l'auteure Agnès Martin-Lugand. Ce fut pour moi une jolie découverte (cf.mon post du 28 déc-14 sur son 2d roman)

    Ayant commencé par son second roman, forcément, il me fallait lire son premier : " Les gens heureux lisent et boivent du café ".

    C'est chose faite, et encore une fois je n'ai pas été déçue.

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, quelques mots de l'auteure et de son parcours.
    Psychologue clinicienne, Agnès Martin-Lugand avait un rêve, devenir écrivain. Elle écrit son premier roman et l'envoie à plusieurs maisons d'édition.  Essuyant leurs refus, elle se tourne vers le format ebook et décide de publier son livre sur la plateforme Kindle. Elle est très vite repérée par les blogeurs littéraires. Face à cet engouement, les éditions Michel Lafon la contactent. Son livre sera finalement publié chez eux. Une jolie histoire, tout comme celle qui est couchée sur le papier.

    Une couverture évocatrice qui attire. Un titre qui attise la curiosité. Il n'y a plus qu'à ouvrir le livre et me voici partie en chahutant dans l'escalier...

    "Ils étaient partis en chahutant. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux. " 
    Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément, douloureusement, inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule. Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle, finit par vous rattraper... 

    Au vu du résumé, on peine  à imaginer que ce roman soit un véritable hymne à la vie ! Et pourtant...
    L'auteure nous fait passer du rire aux larmes en quelques phrases. En tant que psychologue, elle traite de la résilience et manie la palette des émotions humaines avec brio.
    Elle décrit avec justesse les différents états d'âme de Diane, son obstination à vivre dans le passé, puis enfin sa quête d'une vie nouvelle, la recherche d'une insouciance nouvelle, d'une possibilité de se laisser à nouveau porter par le flot de l'existence. 
     
    Tantôt triste, tantôt joyeux, ce livre se lit d'une traite. On a beau en ralentir la lecture, à un moment la 187ème page arrive (et oui, il est court, trop court !) et c'est avec  regret qu'il faut se résoudre à le fermer. Mais ô bonheur, j'ai appris qu'une suite était en préparation.

    Alors, heureuse ?
    Je lis, je bois du café et suis heureuse... 
    Et vous, envie de l'être ?

    Bonne lecture !


    Et si on rappelait la définition du mot "Ami" ?

    Depuis le début de ce mois, à Béziers, la police municipale est armée.
    Pour le faire savoir, le maire frontiste, Robert Ménard, n'a rien trouvé de mieux que de l'annoncer de manière totalement provocante. 
    Jugez plutôt...

    Afficher en gros plan sur les panneaux publicitaires de la ville un pistolet avec un écusson tricolore sur la crosse avec l'accroche suivante : "Désormais la police municipale a un nouvel ami", "Armée 24h/24, 7j/7".

    Qu'est-ce donc si ce n'est de la provocation ?
     
    Outre l'affiche qui, de mon point de vue, est d'une extrême violente, ce qui me choque le plus, c'est de qualifier d'ami un pistolet.  

    Un pistolet peut-il être un ami ?
    Des ami(e)s j'en ai, mais des comme ça, non. Et pour être franche, pour rien au monde je n'en voudrai...

    J'ai voulu vérifier la définition du mot "ami", ai ouvert mon encyclopédie. Je vous la livre :
    ami, ie (n.) : Celui avec qui on est lié d'une affection réciproque.
    Syn. : camarade, compagnon , allié.
    Familier, ami, amie, se dit quelquefois pour amant, maîtresse.
    Dans le langage ordinaire, on emploie ce mot à propos de toutes les liaisons familières fondées sur quelque motif que ce soit, et quel que soit le degré d'attachement qui les maintient. Ami d'enfance, ami d'école...

    Face à la polémique que n'a pas maqué de soulever cette campagne de communication, R. Ménard a déclaré aujourd'hui que "Cette affiche est rassurante pour les Bitterrois qui savent qu'ils ont une police à leur disposition, une police qui est armée. Et cette affiche est rassurante pour les policiers aussi".

    Porter une arme est-ce réellement rassurant ? 
    De plus, les policiers municipaux doivent-ils être rassurés de savoir que leur maire considère que leur pistolet est leur nouvel ami ? 

    Mais quelle irresponsabilité de communiquer de la sorte et surtout de faire de telles déclarations pour se justifier.

    Non, on ne peut pas affirmer qu'être armé est rassurant, sauf à vouloir faire l'apologie des armes... 
    Et non, les policiers municipaux de Béziers ne se prennent pas d'affection pour leur pistolet (je cherche encore la réciprocité...).

    Décidément, une telle opération de communication est irresponsable. 
    Elle l'est doublement d'ailleurs car qu'elle a un coût. Et à l'heure où les collectivités voient leurs dotations diminuer, il aurait été plus judicieux de consacrer cette dépense de communication à autre chose de plus utile !



    mercredi 11 février 2015

    Mon avis sur "Esprit d'hiver" de Laura Kasischke


    Deuxième livre de la sélection du mois de Février du Prix des Lecteurs du Livre de Poche et deuxième déception...

    "Esprit d'hiver" de Laura Kasischke a été primé en juin dernier par les lectrices de "Elle" qui lui ont attribué le Grand Prix, rien de moins... Cette distinction va-t-elle influencer mon avis ? 

    Ce devait être un Noël comme les autres pour Holly et sa famille : la préparation du repas, l'arrivée des invités, la joie des cadeaux. 

    Mais ce matin-là, Holly se lève trop tard.  Son mari file en râlant récupérer ses vieux parents à l'aéroport.
    Holly reste seule avec sa fille adoptive Tatiana, ramenée de Sibérie 13 ans plus tôt.
    Dehors le blizzard s'est levé et Tatiana n'est pas comme d'habitude. 
    Holly sait que quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux.
    Et rien n'est plus comme avant...

    Le décor (très minimaliste) et l'ambiance étant plantés, venons-en à l'essentiel.
    Laura Kasischke l'avoue, pour elle, l’intrigue et les personnages sont secondaires. Ce qui compte, c’est une certaine qualité d’impression, une atmosphère. 
    Il est vrai que de ce côté, on est servi tant ce livre est oppressant voire asphyxiant avec une mère dont l'angoisse et le stress augmentent au fil des pages, une fille mystérieuse qui devient agressive, toutes deux condamnées à rester enfermées chez elles en raison d'une tempête de neige.
    Ce huis clos mère - fille et leur isolement oppressent le lecteur, tant le malaise grandissant est palpable et indéfinissable.


    Côté ambiance, rien à dire. 
    Pour autant il m'a manqué un je ne sais quoi qui m'aurait fait basculer, peut-être ce que l'auteure avoue comme étant secondaire, l'intrigue et les personnages.
    C'est vraiment dommage car traiter de l'adoption d'orphelins russes par les américains avant que Poutine ne le leur interdise en légiférant, voilà un sujet qui aurait pu faire une intrigue intéressante.

    En conclusion et malgré le talent de l'auteure qui a su m'amener dans son ambiance si particulière, de mon point de vue, ce livre ne mérite pas le Prix des Lecteurs du Livre de Poche.

    J'en suis désolée !

    dimanche 1 février 2015

    Mon avis sur "Le pensionnat des jeunes filles sages" d'Anton Disclafani

    Comme je l'ai indiqué, la sélection du mois de Février du Prix des lecteurs du Livre de Poche dans la catégorie "Littérature" compte 3 livres.

    Voici deux (longues) semaines que je m'évertue à lire "Le pensionnat des jeunes filles sages" et ô bonheur, je l'ai enfin terminé !

    Oui je sais, ce n'est pas très sympathique comme commentaire, mais j'ai vraiment peiné à aller au bout des 523 pages ou plus exactement à le commencer...

    L’histoire se passe dans les années 1930, en Caroline du Nord. À la suite d'une tragédie familiale, la jeune Thea intègre un internat strict pour jeunes filles de la haute société sudiste. Le seul moment de plaisir, ce sont les leçons d'équitation. 
    L'internat est tenu par un couple sévère, qui connaît les véritables raisons de la présence de Thea. 
    Si Mme Holmes juge et condamne, M. Holmes se montre bien plus compréhensif avec la ravissante Thea...
    Rebelle, brave jusqu'à l'inconscience, et surtout avide de croquer la vie à pleines dents, Thea prend tous les risques, balaie les conventions, bouscule les préjugés. Et depuis la nuit des temps, une telle arrogance se paie au prix fort...

    Voilà ce qu'annonce la 4ème de couv... 
    Ça aurait pu être bien, mais non... 
    On s'ennuie, il ne se passe pas grand chose, on peine à connaître la raison pour laquelle la jeune Thea a été écartée de chez elle.
    De plus et avec la meilleure volonté du monde, on arrive pas à s'attacher aux personnages, tellement rien ne nous est révélé les concernant... Il n'y a que vers la fin du livre qu'ils se dévoilent.

    Non, décidément ce livre ne mérite pas d'être primé. Je suis navrée pour le travail de son auteure, mais franchement il y a bien longtemps que je n'avais pas autant peiné à lire un  livre...  
    Il est évident que si je n'étais pas membre du jury, j'en aurai très vite abandonné la lecture.

    Désolée !