mercredi 29 avril 2015

Mon avis sur "L'empreinte de toute chose" d'Elizabeth Gilbert

Envie de botanique, de longs voyages en bateau, de découvrir le destin d'une femme exceptionnelle ?  Ne cherchez plus, ce livre est pour vous...
 
Alma Whittaker naît avec le XIXe siècle, à Philadelphie, d’un père anglais qui a fait fortune dans le commerce du quinquina et d’une mère aussi austère qu'érudite d’origine hollandaise. À leurs côtés et au contact des éminents chercheurs qui gravitent autour d’eux, Alma acquiert une intelligence éclectique et la passion de la botanique. Elle grandit animée d’une soif d’apprendre sans pareille qui la poussera à explorer le vaste monde, la nature, la société dans laquelle elle vit… et son propre corps. Mais son érudition hors normes la marginalisera toute sa vie. Alma se résout vite à son destin de vieille fille jusqu'au jour ou elle croit rencontrer l'Amour. Brisée, elle quittera définitivement l'Amérique, partira à Tahiti, y fera une rencontre salutaire, puis s'installera en Hollande et se consacrera à l'étude des mousses.

Dès les premières pages, l'auteure, Elizabeth Gilbert, formidable conteuse, nous embarque dans l'univers de la botanique, elle nous fait voyager non seulement à travers le monde, mais également à travers le temps  (de 1776 à 1883). On explore, on découvre, on aime, on déteste, on se laisse porter par les émotions. 
Nous vivons, le temps d'un roman -de 803 pages-, dans l'intimité de son personnage, Alma. Un physique ingrat, mais un destin hors du commun. Imaginez une femme intelligente qui se passionne pour la science, passe son temps dans une serre à étudier plantes et mousses diverses, audacieuse et pugnace au point de publier des articles dans une revue scientifique sous son propre nom. Exploratrice, elle se rendra compte qu'elle cherchait le même trésor que Charles Darwin, mais depuis une direction différente. 
"Il n'avait pas volé sa théorie, inutile de le dire. A aucun moment cette pensée absurde ne traversa son esprit - car Charles Darwin n'avait jamais entendu parler d'Alma Whittaker, il n'avait aucune raison de la connaître. Mais comme deux explorateurs cherchant le même trésor depuis deux directions différentes, Darwin et elle étaient tombés tous les deux sur le même coffre rempli d'or. Ce qu'elle avait déduit avec les mousses, il l'avait déduit des pinsons." (p. 760)
Fixant toute son attention sur le mystère des espèces, Alma apprendra l'existence d'Alfred Russel Wallace, suivra ses travaux et son évolution. Elle l'invitera en Hollande et enfin échangera d'égal à égal, lui fera lire ses travaux. Wallace découvrira qu'elle l'avait devancé de 4 ans dans ses recherches. Grande satisfaction personnelle pour Alma. Ils étaient trois : Darwin, Alma Whittaker et Wallace.

"L'empreinte de toute chose" d'Elizabeth Gilbert n'est pas sans rappeler le roman de Tracy Chevalier "Prodigieuses créatures", dont je vous conseille vraiment la lecture.
 

Bien qu'intéressant, "L'empreinte de toute chose"  n'est pas un roman exceptionnel. Il ne remportera pas le prix des lecteurs. Il y a  trop de longueurs et l'écriture ne m'a pas emportée. Dommage !

Bonne lecture !

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